La Tribu COSYNS



Le but que nous poursuivons au moyen de ce site est d’informer nos descendants au sujet de leurs ancêtres et de s’assurer que ceux qui nous ont précédé ne soient pas laissés dans l’oubli. Nos espérons que nos efforts puissent vous intéresser et puissent plaire à nos contemporains et leurs descendants.

Il est très intéressant de suivre les différentes orthographes du nom au travers des générations, et découvrir ce qu’il en est devenu de nos jours pour observer que sa prononciation n’a presque pas changé au fil du temps.

A propos de la prononciation du nom, nous devons remarquer que malgré la variété des orthographes, à l’exception des régions néerlandophones – dont nous examinerons les particularités plus en détail ci-après – le nom est généralement prononcé dans toutes les régions selon son orthographe d’origine "Cosyns" ; le "y" étant prononcé "Ain" tel que dans le mot "Thym".

Le nom, tel que nous le prononçons de nos jours et tel qu’il fut prononcé au fil des siècles depuis qu'il nous est arrivé, selon plusieurs sources françaises, du Pays Basque situé dans les montagens Pyrénéennes, ne s'accorde pas avec les règles de grammaire de la plupart des langues connues.

Nous pouvons aisément nous imaginer que ces Basques ne devaient probablement pratiquer aucune de ces langues étrangères, parlées dans les contrées nordiques ou ils se sont installés. Comme ils s’inter marièrent d’abord avec des français, ensuite avec des néerlandais, il est aisément compréhensible qu’avec l’influence du français, du néerlandais et de l’anglais, leurs noms aient pu acquérir tant d’orthographes différentes.

Selon certains généalogistes Britanniques, notre nom se rencontre dans les Iles Britanniques à partir de l’an 1066, date de la bataille de Senlac près de Hastings, ce qui confirme notre présence en Normandie avant cette époque.

Vu le lien historique que nous avons avec le peuple Néerlandais, il est une orthographe particulière – ainsi qu’une prononciation – qui mérite d’être plus explicitée ; la Hollande, dans la dernière moitié du 16ième siècle offrit le plus généreux asile du continent européen pour tous les persécutés. Et c’est pour cette raison, également parce que la contrée était relativement proche pour s’y échapper, que les Huguenots de toutes les régions du sud de l’Europe y ont trouvé refuge. Ils y furent hébergés principalement dans une région située entre Utrecht et Hilversum, avant d’émigrer pour la plupart vers le continent américain, dans l’espoir de jours meilleurs.

Très souvent les gens s’étonnent de ce particularisme néerlandais et veulent en savoir un peu plus a propos de ces deux points placés sur la lettre "y". L’explication se trouve dans la naissance de la langue néerlandaise au début du 16ième siècle en Hollande – devenus Pays-Bas en 1579 – et dont le développement de la structure grammaticale s’étala sur plusieurs dizaines d’années à partir de cette période.

Sous l’impulsion de la Compagnie des Indes Occidentales (VOC), laquelle pour gérer cette gigantesque multinationale, avait un besoin permanent d’une langue écrite commune au lieu des diverses langues anciennes régionales (le hollandais des dirigeants, le flamand des navigateurs, etc.…) et l’allemand des banquiers hanovriens, vers 1620 plusieurs écrivains renommés tels que Hooft, Vondel et plusieurs grammairiens se réunirent en 'Letterkunstige Vergadering' (librement traduit en Académie Linguistique) pour débattre des formes et des règles auxquelles cette langue moderne devrait satisfaire. Cette nouvelle langue devait évidemment servir à administrer ce nouvel état, constitué d’un ensemble de provinces rassemblées et possédant chacune leur propre accent et/ou dialecte.
Après 1620 vous constaterez en guise de preuve, que Vondel a adapté plusieurs de ses œuvres antérieures selon les règles définies pour cette nouvelle langue dénommée Néerlandais Instruit Standardisé (ABN).

L’influence de la langue allemande sur l’ABN fut très importante ; ainsi d’une part la présence des immigrants allemands dans les villes hollandaises joua un rôle et d’autre part, les précis de grammaire, les dictionnaires, etc… lesquels y préexistaient déjà en grand nombre, jouissaient d’une très grande autorité aux Pays-Bas.
Plusieurs mots ont été repris directement de l’allemand, ainsi que cet accent formé d’un double point (¨) qui sera utilisé par exemple, lorsque la lettre "y" est prononcée "Hey !" comme on l’entend dans le mot "peigne".

Les règles de prononciation qui furent établies pour l’usage correct de cet ABN ne manquent certainement pas d’intérêt ! Il fut considéré comme très vulgaire d’avoir à effectuer de grands mouvements du visage et des contorsions de la bouche pour prononcer certains mots. Donc la prononciation du "w" devait se prononcer avec un faible mouvement des lèvres, lesquelles devaient s’appuyer aux gencives. Les élites hollandaises qui s’investissaient dans ces développements linguistiques, s’adaptèrent à toutes ces nouvelles exigences de prononciation et en ce qui nous concerne, placèrent désormais ce double point allemand sur leur ancien Upsilon Grec.

Ce langage moderne existant, depuis communément appelé Néerlandais, fut introduit en Belgique dans le courant de la deuxième moitié du 19ième siècle, pour y servir de langue administrative commune aux flamands de ce pays.

Et enfin, les dernières tribulations de notre "y" grec sont tout aussi étonnantes ! Après 1870, lors de l’invention de la machine à écrire, l’ensemble des utilisateurs de l’ABN s’est mis à utiliser le "i" et le "j" conjointement, pour former le "ÿ" au moyen de cette nouvelle machine… Cette façon de procéder entra dans les coutumes et cette combinaison de deux lettres s’utilise depuis, conformément aux règles de l'ABN édictées par Hooft et Vondel. Laquelle combinaison cependant, s'avère totalement incompréhensible et imprononçable pour la grande majorité des autres régions ne pratiquant pas le Néerlandais de par le monde.

Pour conclure, lorsque nous découvrons toutes les différentes orthographes apparues au fil du temps, c’est toujours l’option phonétique, qui a décidé de l’ensemble des changements de la façon d’orthographier le nom original porté par nos ancêtres.

Aussi, même si le nom conducteur de ce site est Cosyns, nous l’ouvrons à tous les noms qui peuvent raisonnablement en découler.
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Nous espérons que vous apprécieriez notre site et espérons de vous y rencontrer bientôt.





Consultez ici une interview au sujet de l'ABN




Insert : Une collection d’Armoiries datant du début du 16ième siècle.




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